Royalties, droits d'entrée, à quoi ça sert ?

À la découverte des formes de redevance en franchise et de leur utilité pour le réseau

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Vous souhaitez devenir franchisé dans le secteur du commerce et vous cherchez à mieux comprendre le fonctionnement des réseaux de franchise. La question des redevances dues au franchiseur s'est donc sans doute posée. Comment savoir si vous payez une somme raisonnable, et en échange de quels services ? Nos explications vous aideront à créer votre entreprise franchisée en toute quiétude.

Droits d'entrée et royalties : définitions

Autrefois appelés RIF (redevance initiale forfaitaire), les droits d'entrée sont une somme versée par un nouveau franchisé à son franchiseur pour appartenir au réseau. Il s'agit d'une somme d'argent fixe, forfaitaire, qui est versée en une fois.

Les royalties sont, à l'inverse des droits d'entrée, des sommes payées par le franchisé à son franchiseur à intervalles donnés. Celui-ci définit dans son contrat de franchise les modalités de paiement ainsi que les montants dûs en fonction de son business model et du secteur dans lequel il évolue. Les royalties peuvent être mensuelles ou non, proportionnelles au chiffre d'affaires (jusqu'à 10 % en général) ou bien fixes.

Les usages des redevances au sein d'un réseau de franchises

Contrairement à ce que pourraient croire des personnes mal informées, les royalties et les droits d'entrée ne sont pas un moyen facile pour le détenteur d'un concept de s'enrichir sur le dos de ses franchisés. Au contraire, ces sommes sont vitales dans un modèle de commerce associé. Elles permettent au franchiseur de financer les multiples services qu'il offre à ses partenaires.

Au début de la relation entre un franchiseur et son franchisé, l'assistance se fait au niveau de la recherche d'un local, du financement, de la préparation du projet, etc. Avant même que son entreprise génère un chiffre d'affaires, le franchisé se repose sur son réseau, et cela a un prix : les droits d'entrée.

En fonction des enseignes, les droits d'entrée peuvent couvrir l'accès à l'enseigne (logo, habillage, notoriété de la marque), la transmission du savoir-faire unique au concept et la formation initiale du franchisé et, le cas échéant, de ses employés. Il n'est pas facile d'estimer la valeur des biens immatériels liés à l'enseigne (le fameux « droit d'enseigne », c'est à dire a valeur commerciale de la marque), aussi la justesse des droits d'entrée est-elle difficile à estimer. Le meilleur conseil que l'on puisse donner à un futur franchisé est de procéder à un benchmark en comparant les sommes requises par divers réseaux d'un même secteur et d'un même niveau de notoriété.

En ce qui concerne les royalties, c'est le même problème. Ces sommes couvrent les services d'assistance technique et commerciale, la formation continue, l'animation du réseau ainsi que toute l'activité de développement de l'enseigne. À cela peuvent s'ajouter des redevances de publicité et de communication au niveau national. Loin d'être une rente, les royalties permettent au franchiseur de financer toutes ces activités. Avant de signer un contrat de franchise, il est important de s'assurer que les services fournis aux membres du réseau sont au niveau des sommes qu'il perçoit.

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