Ouvrir un commerce : les étapes clés pour se lancer avec ou sans la franchise !

Quelles sont les étapes clés pour ouvrir un commerce ?

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Ancien salarié ou nouveau venu sur le marché du travail, vous êtes tenté par l’aventure entrepreneuriale ? Que vous choisissiez de vous lancer en indépendant ou aux côtés d’un franchiseur, il vous faudra veiller à ne rien oublier. Voici une check-list des 9 étapes clés pour ouvrir votre commerce avec succès.

Franchise CommerceChoisir son secteur d’activité

Lorsque l’on se lance en tant que commerçant, les enjeux tant personnels que financiers sont importants et il convient donc de ne pas se tromper de secteur d’activités. Comment faire le bon choix ?

En suivant votre cœur :

Vous êtes passionné d’œnologie et vous êtes tenté par l’ouverture d’une cave à vins, alors même que vous n’avez aucune expérience ni formation dans ce domaine ? Cela reste possible, mais ce défi s’avère plus facile à réaliser dans le cadre d’une franchise. En effet, bon nombre de franchiseurs n’imposent pas de connaissances spécifiques dans leur domaine et assurent eux-mêmes la formation. Le réseau vous remet un concept clé en main et votre motivation comptera plus que votre expérience.

En restant dans le même secteur d’activité que celui que vous connaissez déjà :

Si vous êtes déjà fleuriste salarié, il vous sera d’autant plus simple de lancer votre propre entreprise puisque vous connaissez déjà les rouages du métier et potentiellement les débouchés sur votre zone géographique.

En misant sur la rentabilité d’une activité :

Après étude du marché du commerce bio en France, vous avez pu constater que celui-ci se porte bien. De la même manière, il n’existe pas de boutique bio dans votre commune, peut-être avez-vous tout intérêt à vous lancer ?

En franchise, choisir son réseau

Si vous faites le choix d’ouvrir votre commerce en indépendant, vous passerez à l’étape suivante, l’élaboration de l’étude de marché et du business plan. Si au contraire vous optez pour la franchise, il vous faudra étudier les offres des différentes enseignes, pour vous tourner vers celle qui vous paraît correspondre le mieux à votre projet. Les droits d’entrée peuvent fortement peser sur la balance, car ils vont influencer sur la somme dont vous devez disposer au départ pour vous lancer en franchise.

Commencez par lister les enseignes en fonction du secteur d’activité qui vous intéresse. Ensuite, comparez leurs offres, et pour cela, penchez-vous sur le document d’information précontractuel (DIP). Imposé par la loi, le DIP a pour but de vous donner une information claire et fidèle sur le réseau et doit être mis en votre possession au moins 20 jours avant toute adhésion à un contrat de franchise. Il comporte notamment :

  • Les deux derniers bilans de l'entreprise du franchiseur,
  • Les informations pour évaluer la santé financière et l'expérience de l'enseigne,
  • L’état du marché national et local,
  • Le nombre de contrats de franchise terminés l'année précédente et la raison,
  • La durée du contrat proposé, les conditions de renouvellement, de résiliation et de cession.

N’hésitez pas à contacter d’autres franchisés et à faire vos propres recherches pour vérifier les dires de l’enseigne. Si les professionnels sont honnêtes en grand majorité, il ne faut pas prendre pour argent comptant ce qu’ils vous avancent !

Réaliser une étude de marché

Vous avez tout à gagner à faire une étude de marché afin de vérifier la faisabilité et la viabilité de votre projet, que ce soit en indépendant ou en franchise. Comme elle permettra de valider vos choix économiques et juridiques, elle doit être approfondie et porter sur les débouchés en termes de marché, d’emplacement et de clientèle. Plus l’étude apparaîtra sérieuse et étayée, plus il sera simple d’établir un business plan et d’obtenir des prêts bancaires ou l’appui d’investisseurs.

L’avantage lorsque l’on se lance en franchise, c’est que l’étude de marché peut se fonder en grande partie sur le DPI, alors qu’en créant un commerce ad nihilo, vous devrez recueillir toutes les informations par vous-même.

L’établissement d’un business plan

Une fois l’étude de marché bouclée, il est temps de passer à l’élaboration du prévisionnel, ces deux documents constituant votre business plan. Celui-ci a deux fonctionnalités : séduire les investisseurs afin qu’ils vous prêtent les fonds nécessaires au lancement de votre commerce, et servir de feuille de route pour votre première année.

Il vous faut détailler les points forts et les points faibles de votre projet, les partenaires éventuels, le seuil de rentabilité ou encore les besoins financiers.

Si vous optez pour la franchise, sachez que le réseau vous aidera à mener à bien cette étape, même si le business plan reste de votre responsabilité.

Le choix de son emplacement

L’emplacement va conditionner la pérennité de votre activité, et, à ce titre, ne doit pas être choisi au hasard. Vous devrez en privilégier un situé sur un lieu de passage, accessible par tous et à un prix raisonnable, sans proximité directe avec la concurrence. Si vous optez pour la franchise, vous aurez à trouver un emplacement correspondant au cahier des charges du concept, tant sur la surface que sur le positionnement (en centre-ville ou au contraire en périphérie, etc.). Il ne s’agit pas de vous mettre des bâtons dans les roues mais au contraire de vous offrir toutes les chances de réussite : le concept a fait ses preuves et l’emplacement selon des critères définis est l’une des clés du succès.

Le choix de la forme juridique

Deux options s’offrent à vous : l’entreprise individuelle ou la société telle que la SARL, la SAS, etc. Chacune de ces possibilités présentent des avantages et des inconvénients d’un point de vue fiscal (imposition personnelle ou sur les sociétés), patrimoniale (responsabilité financière limitée au capital social ou illimitée) ou encore social (exercice de l’activité sous le régime générale ou celui des indépendants).

Vous pouvez demander l’assistance d’un avocat spécialisé ou vous rapprocher de la CCI pour vous aider à choisir entre les différentes formes juridiques.

La recherche de financement

En indépendant, vous devrez trouver des fonds pour acheter vos premiers stocks et faire face aux charges des premiers mois. En franchise, vous devrez également présenter un apport personnel suffisant et éventuellement un droit d’entrée. Rares sont ceux qui peuvent faire face à de tels dépenses simplement avec leurs économies, le plus souvent il est nécessaire de solliciter l’aide d’investisseurs. Le prêt bancaire reste le moyen le plus utilisé pour rassembler les fonds nécessaires au lancement de l’activité. Avantage de la franchise, l’apport personnel jouera le rôle de garantie et parfois le franchiseur apporte son soutien financier à un nouveau membre de l’enseigne. Il est à noter que des prêts d’honneur peuvent être accordés par certains organismes tels que le Réseau Entreprendre ou France-Initiative.

Les formalités lors de l’installation

Les formalités administratives

  • Si vous avez opté pour une entreprise individuelle, les formalités seront accomplies pour votre compte par le Centre de Formalités des Entreprises.
  • Si vous démarrez votre commerce sous forme de société, il vous faudra vous soumettre aux formalités d’immatriculation, 1 mois avant le début d’activité ou au plus tard dans les 15 jours suivant.
  • De la même manière, vous devrez déposer les fonds à la Caisse des dépôts et consignation, chez un notaire, ou auprès d'une banque.
  • Enfin, vous devez faire paraître un avis de création dans un journal d’annonces légales compétent.
  • Les formalités liées au local de commerce
  • Tous les commerces reçoivent du public et à ce titre ils doivent être en conformité avec un certain nombre d’obligations légales en termes d’accessibilité et de sécurité.
  • Bon à savoir : si votre local excède un seuil de surface, vous devrez également obtenir une autorisation d’exploitation commerciale.
  • Les formalités liées à l’embauche de salariés : une déclaration de première embauche doit être envoyée à l'inspection du travail, à l'Urssaf et à Pôle emploi.

Formalités liées à certaines professions

Les débits de boissons ou de tabac, les pharmacies ou les agences de voyages sont soumis à d’autres formalités comme l’obtention d’une licence ou d’une carte professionnelle. Dans l’hypothèse où vous n’y parviendriez pas, le commerce ne pourrait purement et simplement pas ouvrir. Dans le cadre d’un réseau d’agence immobilière, par exemple, vous ne perdriez pas tout si vous n’obtenez pas de carte professionnelle. En effet, vous pouvez choisir de résilier votre contrat de franchise au cas où vous ne receviez pas votre agrément, si cette possibilité a été prévue dans le contrat.

Les étapes vers l’ouverture d’un commerce n’ont désormais plus de secrets pour vous. Si les atouts de la franchise vous ont convaincu et que l’envie d’ouvrir votre boutique d’ameublement sous une enseigne connue ne vous quitte plus, rendez-vous sur :

http://www.franchise-commerce.fr/rubrique-196-franchises-decoration-meuble.html

 

 

 

 

Si au contraire, c’est l’alimentaire qui retient toute votre attention, reportez-vous à la liste des réseaux sur : http://www.franchise-commerce.fr/rubrique-230-franchises-alimentaires-bio.html

 

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